Des gens compétents dans leurs domaines qui, au choix, se sont montrés naïfs, désabusés par leur précédent employeur ou au contraire hardis dans la poursuite de leur carrière.
Pour grossir le trait, on pourrait dire des Kinshin qu’ils représentent un peu Monsieur et Madame Tout-le-monde au Seven Sidh ; en se targuant d’avoir une vie bien rangée, un travail qui leur plaît tout en étant très correctement rémunéré … Une vie relativement simple mais confortable en apparence.
Ils n’ont pas été dotés de la beauté désespérée des Hanako (ou leurs compétences professionnelles dépassaient leur plastique en termes d’intérêt pour le complexe, grand bien leur fasse), du talent scénique des Geiko, de la fortune des Seikaku ou du parcours chaotique et illégal des Meijin.
Ils se sont contentés d’exister, de travailler correctement à l’école et de suivre des études/un apprentissage pour obtenir un boulot qui… à défaut de les passionner leur permettrait au moins de joindre les deux bouts une fois adulte.
Certains en ont fait une véritable vocation mais n’ont pas trouvé chaussure à leur pied, ils ont été déçus ou dégoûtés par une routine mortifère, ce qui les a fait aspirer à un changement drastique dans leur existence.
D’autres encore débutent dans la vie active et n’ont pas du tout flairé “l’entourloupe” avant de se lancer dans l’aventure. Contrairement à leurs semblables, parfaitement conscients qu’il y avait anguille sous roche mais pour qui la perspective de “s’encanailler” était… sommes toutes séduisante pour échapper à un quotidien trop morne à leur goût.

Que ce soit directement ou indirectement, les éléments pressentis pour devenir Kinshin ont forcément eu un lien à un moment donné avec la pègre régente du complexe.
Que leur famille ait travaillé en collaboration avec l’un des clans en présence (sans pour autant appartenir à la pègre et en faire partie), qu’ils aient été repérés par les prospecteurs ou aient eux-mêmes postulé via les annonces disséminées dans Baltimore et l’agence Seven Wonders ; ils ont été sélectionné avec beaucoup de soin comme à peu près toutes les fréquentations du complexe. En plus d’avoir un bagage alléchant ou de bonnes références, ils ont su apparaître dignes de confiance et prompts à se lancer corps et âme dans leur nouveau job de rêve en mettant de côté leur vie perso ou… en souhaitant s'affranchir d’une famille trop oppressante par exemple.
Dans tous les cas, la possibilité de mettre leurs compétences techniques ou intellectuelles au service du complexe les motivaient plus que toute autre chose et certains ont même fait partie des premières équipes présentes sur An Rubha lors des travaux d’aménagement.

Après avoir validé un ou plusieurs entretiens avec le/la gérant(e) de l’agence Seven Wonders qui est la vitrine sibylline du complexe dans la ville côtière de Baltimore ; les futurs Kinshin se verront remettre une invitation leur permettant un accès unique au Seven Sidh en mode “journée d’intégration”.
Ils seront ainsi escortés par un guide Meijin qui leur fera une visite du complexe et les accompagnera pour leur dernier entretien au Data Center où tous les documents finaux seront signés notamment le contrat de travail et l’accord de confidentialité.
A cette occasion, on leur suggérera également d'adopter un pseudonyme pour entrer dignement dans la danse et participer au "jeu de dupes" du complexe. Ceux-ci devront bien sûr être respectueux de la Charte et plusieurs propositions leur seront faites d'entrée de jeu (suite à l'étude de leur profil) pour leur faire gagner du temps même s'ils pourront eux-mêmes apporter des suggestions.
Très peu auront droit à un tête-à-tête avec l’un des dirigeants sauf souhait explicite de ces derniers mais ils sauront lequel s’avère être leur big boss.
Leur livret d’accueil, à mi-chemin entre celui des Meijin et celui des résidents permanents leur sera remis pour qu’ils puissent s’instruire du fonctionnement général des lieux, du règlement intérieur, des procédures d’évacuation, etc…

Mais plus important encore, ils recevront leur Pink Pass (accompagné de son étui de protection transparent et étanche), une carte d’identité magnétique unique contenant toutes les informations nécessaires à leur évolution sur l’île et à même de déverrouiller les accès qui leur sont spécialement dédiés, à commencer par le portail de Nagisa.
Mais dépendant de leurs attributions, il pourra aussi servir à déverrouiller certaines zones de stockage, la caserne des secouristes, etc…

Bien qu’il offre moins de liberté de mouvement que le Blue Pass des Meijin, il n’en reste pas moins très intéressant du point de vue des résidents permanents qui souhaiteraient prendre la fille de l’air ; de fait les Kinshin ont pour consigne d’être extrêmement vigilants et de toujours avoir un oeil dessus.

Un simple scan dudit pass avec leur téléphone personnel permettra à chacun d’avoir accès à l’Intranet et à son espace Virtual Sidh.
Chaque Kinshin aura accès à un locker personnel (ils sont disséminés un peu partout dans le complexe mais principalement au Health Center, au Théâtre, dans les Communs..) qu’on lui attribuera à son arrivée et qui sera déverrouillable avec son pass personnel pour y stocker ce dont il aurait besoin comme des tenues de rechange.
En cas de location d’une chambre dans les Communs, c’est aussi grâce à leur pass qu’ils pourront en débloquer la serrure électronique après que le/la concierge ait validé leur accès.
Parce qu’il doit être arboré en permanence par les Kinshin, le Pink Pass est accompagné d’une lanière couleur pêche confortable à porter autour du cou et d’un porte-badge extensible pouvant être accroché à la taille ou à une poche de veste.
Certains Kinshin amenés à intervenir dans les situations d’urgence (secouristes, agents techniques, maître-nageur etc…) se verront également confier une mini-radio portative (avec batterie-socle) qu’ils devront garder branchées sur le bon canal pour être avisés des alertes de la Tour de contrôle les concernant directement ou pouvoir eux-mêmes lui signaler des points de vigilance. Eux aussi seront amenés à utiliser les codes radios par souci de confidentialité et d’efficacité suivant un panel un peu plus restreint que celui des Meijin, qui souhaitent garder nébuleux certains de leurs échanges.

En cas de perte ou de vol d’un pass ou d’une radio, un Kinshin aura le devoir d’en référer d’urgence au Data Center pour tenter de localiser l’objet. Les personnes incriminées s’il y en a seront punies comme il se doit tout comme le Kinshin en question si on estime qu’il a fait preuve de négligence. Dans le meilleur des cas, l’objet sera remplacé/retrouvé et la vie reprendra normalement son cours.

Où qu’ils soient amenés à travailler, les Kinshin se verront affubler d’une tenue (parfois semie complète)/un uniforme de travail bien identifiable qu’ils devront arborer en service et qui leur sera confié en plusieurs exemplaires en plus d’être sommairement ajustée à leurs mensurations au besoin. Bien souvent, un emplacement plastifié y sera cousu à gauche au niveau du poitrail pour qu’il y insèrent un badge avec leur pseudo et leur fonction, le tout gravé très proprement et décoré du logo du complexe (cela concerne surtout les métiers en lien avec du public, le personnel d’accueil, les commerciaux et le personnel de santé entre autres). Au besoin, les tenues incluront des EPI (équipements de protection individuels) tels des chaussures de sécurité, des gilets de signalisation, etc… ou des accessoires supplémentaires relatifs à l’hygiène notamment pour tous les Kinshin travaillant en cuisine, dans le médical ou à l’entretien général du complexe.
En bref, tout sera carré pour leur permettre de travailler dans les meilleures conditions.

A titre de cadeau de bienvenue, une tenue traditionnelle asiatique avec getas leur sera offerte ainsi qu’un kit d’hygiène de secours au cas où ils doivent dormir sur place.
Par ailleurs, le Pink Pass leur permet de bénéficier automatiquement d’une remise de -15% sur toutes les prestations payantes du complexe, exception faite des locations de Hanako et de Geiko qui ne sont accessibles qu’aux Seikaku.
De leur côté, ils peuvent très bien les côtoyer “gratuitement” en dehors de leurs heures de services et… seront de toute façon forcément amenés à le faire.

Ils sont considérés comme résidents occasionnels du complexe et ont le statut d’employés plus ou moins qualifiés voire cadres notamment pour les professionnels de santé ou les chefs de cuisine. Tout dépend de leur niveau de responsabilité et de leurs qualifications.

De la même façon, leur rémunération dépend intégrante de leur affectation et bien souvent de leur niveau d’études ou de leur parcours avant d’arriver au Seven Sidh.
Certains ont même pu négocier leur salaire à leur arrivée et de manière générale ; n’importe quel métier exercé au Seven Sidh sera mieux rémunéré qu’à l’extérieur dans une démarche de fidélisation des employés. Pour donner un ordre d’idée, le salaire net minimum en Irlande avoisinant les 1600€, un Kinshin même au plus bas de l’échelle ne gagnera pas moins de 1750€ par mois. Cela pouvant être agrémenté ponctuellement de différentes primes pour récompenser un investissement supplémentaire ou un savoir-être exemplaire relevé par les Seikaku ou les Meijin.

Point important à préciser, l’hébergement dans les Communs n’est pas gratuit et sera déduit du salaire des Kinshin y souscrivant (en moyenne 20€ par jour, 150€ à la semaine et 650€ au mois). Le but étant de conserver ces logements pour dépanner occasionnellement et d’inciter les employés à résider à l’extérieur.

Il est important de noter que les Kinshin peuvent également percevoir des pourboires de la part des Seikaku, au même titre que les Hanako et les Geiko, s’ils ont particulièrement apprécié leurs services.

La plupart des Meijin ou en tous cas, tous ceux ayant un statut équivalent ou supérieur au leur. Tous leurs référents ou chefs d’équipe appartiendront à ce groupe ou seront des Kinshin considérés comme cadres mais cette configuration est plus rare.
Et bien sûr, chaque Kinshin sera sous l’égide de l’un des dirigeants en particulier qui sera son grand patron. Il ne sera pas forcément amené à le rencontrer souvent (comme dans toute grande entreprise) mais devra évidemment "s’aplatir" face à chacun d’entre eux.
Pour vous donner une idée, tous les postes reliés au transit (de personnes ou de marchandises) ou qui ont un lien prépondérant avec la Sécurité relèvent de l’autorité d’Ares ;  ceux qui relèvent du commerce, du renseignement et de la relation client au sens large sont attachés à Anshar ; les postes affiliés à la santé et/ou au sport sont chapeautés par Hela ; les postes d’aidants et d’agréments du Luxuria sont sous l’égide de Freya ; et pour finir, les mêmes postes dévolus au Superbia ainsi que l’équipe professionnelle du Théâtre répondent de Fujin.

> N’hésitez pas à consulter le Staff si vous avez un doute et souhaitez relier votre Kinshin au champ d’action d’un dirigeant en particulier. L’organigramme indicatif des métiers peut aussi vous aiguiller dans ce sens.

Pour vous donner une image parlante ; si les Meijin représentent les fondations et les murs porteurs du Seven Sidh (si on le considère comme une simple maison), les Kinshin sont tout ce qui le recouvre et lui donne sa forme. Pour rendre la maison attrayante, on aura pris soin d’y ajouter du mobilier et des décorations histoire de se sentir davantage chez soi, ce qui correspondrait dans les grandes lignes au rôle des Hanako et des Geiko.

En bref, sans les Kinshin pour faire tourner la boîte, rien ne serait possible.

Parfois considérés un peu à tort comme les “petites mains” du complexe et les larbins de service ; ce qu’ils apportent au Seven Sidh est capital pour sa pérennité et la conservation de son image de marque.
Les Kinshin prennent soin d’absolument TOUT le monde que ce soit en les recevant au sens propre en consultation, en entretenant les installations, en maintenant une propreté optimale sur toute l’île, en accompagnant et en proposant leur aide, en vendant divers services de qualité…
Bien plus que les Hanako et les Geiko qui finalement ne sont fréquentés par les Seikaku qu’à certaines occasions bien précises et... en y mettant un certain prix ; les Kinshin seront bien souvent leurs premiers interlocuteurs et les contacts les plus fréquents que les invités d’honneur auront sur place.
Ils participent donc tout autant voire plus dans une certaine mesure à ce que le séjour des Seikaku soit inoubliable et sans aucune bavure. Tout comme ils déchargent les Meijin d’une partie de leur travail harassant et soutiennent les résidents permanents dans leur vie quotidienne que ce soit en entretenant leurs espaces de vie, en leur préparant et en leur servant de la nourriture, en surveillant leur santé et de manière générale en permettant à tout ce beau monde de se détendre et… quand ils le peuvent, de simplement profiter.

Les Kinshin ont un rôle affirmé de support, d’assistant de “vie” au sens large… Si tout le monde peut entre guillemets se la couler douce en dehors de ses attributions, c’est entièrement grâce à eux et à leur implication à toutes épreuves.
Etre Kinshin demande finalement beaucoup de polyvalence, de don de soi et d’humilité.

Ils sont tous au service du complexe en tant que structure mais aussi en tant que communauté et cela reste vecteur d’une pression conséquente même si à moindre échelle que pour les Meijin dont les objectifs dépassent largement les actions de terrain.
Et pour toutes ces raisons, les Kinshin ne sont en soi pas moins importants ou moins qualifiés que... quiconque à l’intérieur du complexe.

Au contraire même, on leur prête souvent bien plus de qualités “humaines” qu’aux autres groupes dont la plupart des membres agissent dans un intérêt… purement commercial ou personnel. Les Kinshin pour leur part sont obligés d’agir dans l’intérêt commun et rien qu’à ce titre, ils sont peut-être les plus vertueux du lot ou… se doivent de faire efficacement illusion.

Non, cela est uniquement réservé aux Meijin.
Mais on parle ici d’armes plutôt… explicites et illégales si elles étaient arborées en dehors de l’île comme les armes à feu par exemple.
Cependant, jamais on interdira à un maître sushi de manipuler des couteaux (voire de rapporter les siens), à un technicien de travailler avec ses outils, à un infirmier d’user d’un scalpel et d’aiguilles ou à un coiffeur d’utiliser rasoir et ciseaux… qui sont autant d’armes potentielles.
Au cas où il y aurait besoin de justifier cette… largesse d’esprit ; beaucoup d’objets ou de produits possiblement dangereux sont pourtant nécessaires à l’exercice d’un tas de métiers et… fort heureusement, les Meijin ne poussent pas la psychose jusqu’à exiger le monopole des fourchettes à dessert et des cure-dents.
Il serait de toute façon impossible pour bon nombre de Kinshin de travailler correctement s’ils étaient bridés à ce niveau-là au même titre que les résidents permanents/captifs dont la situation particulière peut amener beaucoup plus facilement à des dérives si de tels objets étaient laissés à leur portée.
Quand ils ont été embauchés, les Kinshin ont forcément été passés au radar et aucun n’aurait été gardé si le moindre doute sur son intégrité et son professionnalisme avait été décelé ou… une quelconque instabilité émotionnelle / psychologique notable.  
Par ailleurs, ils ont été parfaitement avisés de l’interdiction de mettre ce type d’objets à portée des Hanako et des Geiko ou de s’en servir à d’autres fins que des fins purement professionnelles.
Et s’ils devaient déroger à ce commandement, autant vous dire qu’ils seraient reçus avec les honneurs.

Tout dépend de ce qu’on entend par évolution professionnelle.
Mais en soi, les Kinshin peuvent tout à fait faire carrière au Seven Sidh en débutant au bas de l’échelle et en gagnant de l’expérience pour briguer des postes avec plus de responsabilités ou… se détacher de leur domaine de prédilection et toucher à autre chose en changeant de métier/d’attribution au sein du complexe.
Dès lors qu’ils conservent une motivation et une qualité de travail à toutes épreuves, rien n’est impossible.
Les plus impliqués peuvent même aspirer à devenir Meijin et passer du côté obscur de la Force si aucun obstacle dans leur vie personnelle n’est à déplorer.
En revanche, ce sera beaucoup plus compliqué pour un Kinshin de passer Hanako ou Geiko.
De prime abord, ça n’aurait rien de très logique qu’un détenteur de pass souhaite de son plein gré le troquer contre un charme qui représente à la fois captivité et exploitation conjointe de son corps et de son esprit.
En plus de ça, via tous les entretiens qu’ils auront passés et où ils auront été amenés à se présenter (sans compter l’enquête qui sera menée tôt ou tard par les espions les concernant particulièrement) ; si un aspirant Kinshin avait été estimé plus rentable comme artiste ou comme courtisan… eh bien, il aurait été embauché comme tel sans passer par la case Kinshin car autant dire que faire la navette entre les deux statuts que sont résident permanent et résident occasionnel n’est pas… très courant ni un processus que les Meijin souhaitent solliciter régulièrement.
Il faut en général une excellente raison pour que ça advienne que ce soit dans un sens ou dans un autre et… on ne plaisante pas avec ça étant donné ce que ça implique, au choix rendre sa “liberté” à un permanent ou “emprisonner” un occasionnel.
A la rigueur et… ça ne s’est pour l’instant jamais vu ; un Kinshin attrayant physiquement (sans soucis de santé ni attaches particulières en dehors du complexe) pourrait être enrôlé comme Hanako plutôt que refroidi s’il est coupable d’une faute vraiment abyssale mais qu’on estime pouvoir encore se faire de l’argent sur son dos… Autant dire que le pari sera quand même assez risqué.
Mais dans tous les cas, passer Hanako ou Geiko pour un Kinshin serait bien plus de l’acabit d’une “punition” ou d’un rétropédalage conséquent… pas franchement un cadeau ni une promotion.


> Pour tous changements de grade/métier de votre personnage, il suffira de se concerter en privé avec le Staff pour envisager si c’est possible ou non au vu du parcours de ce dernier. Compléter ensuite le background de sa fiche pourrait s’avérer utile. Cela peut également se jouer inRP avec les Meijin impliqués au vu du domaine d’expertise brigué par votre personnage.
Pour un changement de groupe, il sera obligatoire d’avoir une traçabilité en RP avec les acteurs concernés dont un dirigeant car ce ne sera pas anodin ; là encore après avoir informé le Staff de votre projet et obtenu leur accord.

Majoritairement en dehors de l’île, du côté de Baltimore et de ses environs.
En cas de besoin, ils peuvent louer temporairement une chambre dans les Communs (discrètement implantés à l’entrée du quartier Acedia non loin de l’entrée du complexe) mais plus ils y resteront longtemps, plus la part prélevée sur leur salaire sera conséquente car il y a une volonté très nette de décourager de trop longues locations, afin de conserver ces logements pour dépanner en cas d’urgence.
Comparativement aux effectifs des Kinshin présents sur site, l’espace disponible pour les accueillir dans les Communs qui est leur principal point de chute et salle de repos est… assez faible. De fait, c’est aussi un moyen de garder les lieux “respirables”.
Tout comme les Meijin, ils peuvent bénéficier du parc immobilier acquis par les différents clans mafieux sur l’île irlandaise principale en vue de s’implanter à An Rubha… mais seront encouragés à privilégier toute autre alternative avant d’en arriver là.

La zone du Gakejoû s’ils ne sont pas “habilités” à y travailler. Les Kinshin concernés sont scrupuleusement listés et connus des gardiens et ce sont eux qui les font entrer.
Aucun Kinshin n’ayant d’accès au Gakejoû intégré à son Pink Pass ne pourra y mettre les pieds.
Quant à la Seirô et à l’Okiya, seuls les Kinshin s’occupant habituellement de l’entretien des lieux et/ou de la cuisine peuvent y évoluer sans se faire recaler. Même topo pour ceux appelés temporairement pour aider les Hanako et les Geiko à s’apprêter ou pour effectuer des réparations / des livraisons ponctuelles.
En dehors de ces cas précis, entrée interdite sauf sur invitation ET validation des Intendants.
Le reste du complexe leur est entièrement accessible.

Oui. Ils sont porteurs d’un pass et sont de fait libres de leurs mouvements mais aussi parfaitement traçables via ce même pass et tous les appareils qu’ils ont utilisés au moins une fois pour se connecter au Virtual Sidh.
Il est donc aisé de les suivre à la trace pour peu que ce soit voulu par la tour de contrôle même en dehors de l’île et… d’agir en conséquences si jamais leur absence se prolonge et devient suspecte.

Les Kinshin sont bien trop pris par leur boulot pour envisager “vivre” dans ce qui leur sert de salle de repos… même quand ils font le choix d’y passer la nuit pour plus de commodité ou qu’une grosse intempérie les a cloués sur place.
Et pour cause, les Communs sont surtout organisés comme un espace de détente et une sorte de QG idéal pour les employés “libres” du complexe.
On peut tout d’abord noter la présence d’un grand vestiaire avec beaucoup de lockers disponibles et des cabines privatives, accompagné de douches communes et de plusieurs sanitaires (homme, femme, non genré/neutre).
La grande pièce de vie présentant une cuisine ouverte permet à chacun de se délasser sur du mobilier confortable voire ergonomique, de se faire à boire ou encore de stocker et réchauffer sa pitance. Pour les moins prévoyants, quelques distributeurs sont également présents et proposent boissons fraîches, bocaux repas, snackings salés et sucrés.
Des enceintes y diffusent un fond sonore très discret en journée, des airs doux de musique celtique ou du zen d’inspiration asiatique.
Un peu en retrait dans le prolongement de la pièce se trouve une vaste buanderie où tout le nécessaire pour prendre soin des différents uniformes et costumes est présent.
Des vêtements de rechange neutres y sont également disponibles en libre accès au besoin.
Juste à côté prend place le bureau du concierge chargé de surveiller les lieux et de gérer l’attribution des chambres occupant pour leur part les deux étages supérieurs. Ces dernières sont très minimalistes ne comportant qu’un lit simple, une mini-penderie et un bureau incrustés dans le mur pour gagner de l’espace, une chaise ainsi qu’un petit point d’eau surmonté d’un miroir.
Ça ne paye pas de mine vue d’ici mais le tout reste très confortable pour y dormir, bien insonorisé et entretenu.
Bien sûr, tous les Kinshin sont tenus de respecter les lieux et de les garder propres.
Tout en restant corrects, ils sont également invités à congédier les Seikaku curieux qui y entreraient par mégarde et… doivent signaler toute fréquentation abusive des Communs par un Hanako, un Geiko ou même un Meijin au concierge. Car bien que les lieux ne leur soient pas interdits d’accès, ils n’ont aucune raison valable d’y passer leur vie et ont leurs propres espaces de détente dédiés.
Comme vous l’aurez donc compris, pas d’organisation tirée au cordeau dans les Communs. C’est un lieu de vie plutôt convivial et un point de chute voulu le plus agréable et accessible possible pour les Kinshin de tous horizons.

Pas certain qu’ils aient le temps et… encore moins la place.
La question n’a pas vraiment de raison d’être pour le coup.

Bien qu’il semble logique au vu de leur implication et de leur statut que les Meijin puissent profiter du complexe un peu comme ils l’entendent sur leur temps libre ; c’est une pratique un peu plus ténue chez les Kinshin.
Déjà pour des raisons…purement financières car absolument rien n’est gratuit (à part le petit-déjeuner de l’Aurore, offert à tous les résidents) et leur ristourne de 15% (qui a le mérite d’exister) ne rend pas forcément tout plus accessible dépendant des bourses de chacun.
Par ailleurs, on estime qu’ils sont les plus à même de pouvoir se divertir hors du complexe en conservant une existence la plus “normale” possible.
Et très honnêtement, les Kinshin y gagnent largement au change en séparant nettement leur vie pro et leur vie perso de manière générale ; et en ayant des loisirs et activités hors du spectre du Seven Sidh.
Mais en soi, s’ils estiment avoir le budget, rien ne les empêche de flâner en tenue civile sur An Rubha et d’y prendre du bon temps tout en gardant leur Pink Pass bien en évidence sur eux.
Le simple fait qu’ils n’arborent pas leur tenue de travail suffira à informer le reste de la populace qu’ils sont de relâche.
Malgré tout, on attendra d’eux un comportement exemplaire en tant que visiteur et le moins d’échanges possibles avec les Seikaku histoire de préserver l’image de paradis perdu élitiste du Seven Sidh. Ils devront donc être attentifs aux taux d’affluence et privilégier les périodes de privatisation même si de manière moins stricte que les résidents permanents et…surtout ne pas saisir cette occasion pour distraire leurs collègues de travail.
Un Kinshin qui manquerait de discrétion et mettrait un peu la bisbille durant ses jours off sur le site serait complètement passible d’avoir un avertissement et à l’usure, de perdre son job donc… à méditer.
Sinon, ils peuvent évidemment profiter de tout le contenu alloué au divertissement via leur compte Versus autant sur smartphone que PC (également en dehors de l’île même s’ils sont invités à signaler leur IP résidentielle comme étant safe auprès du Data Center pour éviter tout désagrément ou plantage impromptu du Virtual Sidh ; chaque connexion externe étant scrupuleusement surveillée et interrompue au moindre doute par les webmasters sur site).

Dépendant de leur métier et de leur lieu d’exercice, les Kinshin sont bien souvent dans l’obligation d’arborer une tenue de travail bien particulière parfois complète (vêtement d’inspiration asiatique traditionnelle pour certains serveurs / vendeurs, uniforme d’hôte d’accueil, tenue de cuisinier, etc…) parfois partielle et composée d’un ou plusieurs éléments qu’ils intègrent à une panoplie basique très neutre (tablier de barista, ceinture de travail avec sacoches, blouse médicale…)...
Dans le même esprit, les quelques Kinshin qui en sont exemptés, typiquement l’équipe du Théâtre pour ne citer qu’eux, doivent faire montre d’une sobriété similaire en termes d’apparence.
Mais tous sans exceptions devront toujours être tirés à quatre épingles et être les dignes reflets du service d’excellence proposé au Seven Sidh, même ceux amenés à travailler “en coulisses”.
A noter que le port des fameuses tenues de travail est non négociable et que les Kinshin seront tenus d’en prendre soin eux-mêmes en demandant conseils et ajustements au besoin ; du moment que le tout reste impeccable. Un Kinshin qui ferait preuve de négligence à ce niveau-là serait très vite remarqué et rappelé à l’ordre.

Pour parler franchement, les Kinshin sont cordialement invités à ne pas en faire des caisses… Ils n’ont normalement rien à prouver à qui que ce soit et ne sont pas là pour parader mais pour bosser.
Si rien ne leur est formellement proscrit esthétiquement parlant, on attend d’eux qu’ils fassent preuve de modération et qu’ils apparaissent très “cleans” aux yeux des Seikaku s’ils doivent travailler régulièrement en contact avec eux.
Cela passe par des coiffures, des maquillages et des bijoux plutôt discrets et assortis à leurs tenues, un rasage bien entretenu pour les hommes…
Quant à la question épineuse des tatouages et des piercings, c’est bien souvent du cas par cas. Les tatoos jugés “non offensants” et suffisamment esthétiques pour apparaître au grand jour seront tolérés ; ce qui ne sera pas le cas de ceux trop connotés “rebelle attitude” ou estimés inappropriés pour de “simples” employés. Il sera déterminé lors de leur entretien d’embauche final si les Kinshin concernés doivent dissimuler obligatoirement leurs tatouages quand ils bossent ou non.
Il en sera de même pour les piercings arborés sur le visage. Si certains seront susceptibles de passer crème et de rester suffisamment ornementaux et élégants, pas de soucis… Pour les autres et ceux jugés trop voyants, les Kinshin pourront être amenés à devoir les retirer.
Mais là encore, cela dépendra beaucoup de leur profession. On sera forcément moins sur le dos d’un DJ en termes d’apparence que sur celui d’un.e esthéticien.e ou d’un.e réceptionniste.e.

> Le Pink Pass
> Le port d’une radio (très anecdotique)
> Le port d’une tenue de travail / d’un uniforme / d’un badge nominatif

S’ils souhaitent tester ses produits, les Kinshin peuvent parfaitement solliciter la boutique en ligne du Virtual Sidh et recevoir leurs commandes au Dit de l’Ecume comme tout résident qui se respecte.

S’ils résident en dehors du Seven Sidh, aucune objection à cela (même si leur compagnon à quatre pattes risque de tourner en rond et de se sentir bien seul). Le cas échéant, ils ne sont évidemment pas autorisés à amener leur animal sur l’île.

Pas spécialement. La charge de travail que la plupart aura au Seven Sidh sera déjà suffisamment conséquente pour les maintenir “actifs”. S’ils parviennent néanmoins à pratiquer un sport pour leur propre agrément, ce ne sera que du bonus.

Les équipes du Health Center étant déjà très sollicitées par le suivi des résidents permanents, les Kinshin ont pour consigne d’aller consulter autant que faire se peut à l’extérieur du complexe en dehors des visites médicales bi-annuelles obligatoires où… tout est passé au crible.
Bien qu’ils soient quasi-autonomes dans la gestion de leur santé, on exige des Kinshin une rigueur sans faille pour éviter de propager des maladies indésirables à fortiori celles qui se transmettent sexuellement.
Énormément de précautions et de procédés étant imposés autant aux Hanako/Geiko qu’aux Seikaku pour annihiler le phénomène, il est du devoir des Kinshin de suivre le même exemple de leur propre initiative si d’aventure ils projetaient de se… ”mélanger” à la faune locale…
Même si ce n’est pas du tout censé faire partie de leurs priorités, il y a tout de même un risque non négligeable de succomber à l’ambiance des lieux.
Comme absolument tout arrive à se savoir très vite, n’importe quel Kinshin qui aurait exercé ou… couché en étant contagieux, à plus forte raison au contact de résidents permanents ; sera très sévèrement réprimandé et… aura intérêt à prouver qu’il n’était pas du tout au courant et que c’était purement accidentel.
Un tel acte effectué en connaissance de cause sera passible d’un châtiment on ne peut plus sévère.
Car autant dire qu’on ne rigole pas du tout avec ça en étant à huis clos sur une île qui en plus se targue d’être un joyau du commerce sexuel.
En cas de soucis de santé ponctuel ou pour soigner les petites urgences, ils seront bien sûr reçus au Health Center ou escortés en hélico jusqu’au Bantry General Hospital si leur état le nécessite.

La plupart sont assez “grands” pour lire une notice donc… généralement ils se débrouillent.
Trêve de plaisanterie ; sur présentation d’une ordonnance valide, les Kinshin ont le droit de ramener des médicaments en provenance de l’extérieur (pour leur propre consommation) en les signalant au moment de franchir le portail de Nagisa.
En importer “clandestinement” ne sera pas du tout toléré les concernant.
Et s’ils sont en rade, la même ordonnance peut leur permettre d’obtenir leur traitement auprès du Health Center et de l’emporter avec eux.
En cas de bobo passager, le concierge des Communs a accès à une trousse de premiers secours et peut dépanner les Kinshin pour une prise ponctuelle d’anti-douleurs ou de mélatonine par exemple. Le Health Center a beau se trouver juste en face, autant ne pas aller déranger les équipes médicales pour si peu.

Oui, au même titre que tous les salariés du complexe. Faire travailler un Kinshin malade s’avérerait complètement contre-productif voire potentiellement dangereux (vu qu’ils peuvent trimballer n’importe quel miasme en provenance de l’extérieur de l’île) alors au moindre doute sérieux ; le Kinshin en question est arrêté et mis en quarantaine.
Cela se traduit par une assignation à résidence plus ou moins longue s’il habite en dehors de complexe (il sera signalé aux gardiens du Portail avec interdiction formelle de le laisser entrer pendant toute la durée de son arrêt) ou par une isolation quasi totale dans les Communs ou en chambre médicalisée au Health Center s’il y a risque de contamination avec visite régulière d’un membre du personnel soignant. Si le mal en question n’est pas transmissible, le Kinshin est autorisé à se déplacer mais en se faisant petit et en privilégiant le repos pour un prompt rétablissement.
Pour plus de facilités, la reprise du travail sera le plus souvent validée par un médecin du Health Center.

Jamais quand ils travaillent et c’est valable même pour les barman(maid)s, histoire de rester professionnels jusqu’au bout.
Autrement, ils ne sont pas du tout chaperonnés comme peuvent l’être les résidents permanents à ce niveau-là et s’auto-gèrent.
Tant qu’ils ne sont à l’origine d’aucun débordement et que leur état d’ébriété n’impacte négativement qu’eux-mêmes, c’est open bar.

C’est un peu le même discours que pour l’alcool.
Tant que leur consommation reste maîtrisée et n’érode pas la qualité de leur travail, ils sont seuls maîtres à bord.
Un Kinshin qui serait parvenu à se faire embaucher malgré une addiction pourra se vanter d’être passé entre les mailles du filet ou en tous cas d’avoir fait suffisamment bonne impression mais… il sera attendu au tournant bien plus que ses congénères.
De manière générale, tout Kinshin jugé trop “léger” dans ses mœurs et qui se servirait de son accès au Seven Sidh pour se mettre des races pas possibles en dédaignant se donner à fond dans son travail sera très vite... écarté du projet. Car en plus de ne pas… vraiment être le public cible d’un tel complexe au vu de leur classe sociale (forcément inférieure à celle des Seikaku), on attend d’eux qu’ils considèrent le Seven Sidh comme leur lieu de travail et non une cour de récré.
Concernant la cigarette, il est attendu des Kinshin au contact des invités d’honneur de ne pas empester la fumée.
Passée cette recommandation, ils peuvent s’en donner à cœur joie dans les zones autorisées durant leurs pauses ou leur temps libre.

> Sur le même modèle que les Meijin, les Kinshin sont répartis en trois équipes d’intervention fonctionnant par roulement tout au long de la journée et de la nuit, il s’agit de shifts de 10 h incluant une heure et demie de pause. A leur arrivée, on essaiera au maximum de les arranger et de leur attribuer le shift qu’ils souhaitent vu qu’ils seront amenés à le conserver un bon moment (même s’il sera possible de switcher par la suite) histoire de ne pas être trop déphasés par des changements de rythme intempestifs.
Si ce n’est pas possible, ils seront répartis en fonction des besoins opérationnels du Seven Sidh.
Les Kinshin bénéficient de deux jours de repos fixes et consécutifs par semaine.

- Le Shift Jour dit Shift J se déroule de 6 h à 16 h. Dès lors qu’ils le peuvent à partir de 9 h, les employés sont invités à prendre une demie heure de pause en s'arrangeant entre collègues. Leur pause déjeuner d’une heure se déroule entre 13 h et 14 h à l’arrivée de l’équipe intermédiaire.
La plupart des Kinshin assignés à cette plage horaire travaillent à la maintenance, à la logistique, à l’entretien, dans la restauration ou à l’Acedia.

- Le Shift Intermédiaire dit Shift I se déroule de 13 h à 23 h. La pause repas ou en tous cas la grande pause d’une heure est à prendre entre 15 h et 16 h pour profiter de la présence des Shifts Jour sur site. Par la suite, les employés seront invités à prendre leur pause d’une demie heure à partir de 19 h en s’arrangeant entre collègues. Parce qu’ils sont très peu nombreux à avoir le courage de se présenter au petit-déjeuner de l’Aurore qui les couperait dans leur nuit ; les Kinshin assignés à cette plage horaire (bien connue pour être la plus éreintante et la moins avantageuse) reçoivent obligatoirement une prime de flexibilité en plus de leur salaire de base.
Ils sont amenés à travailler dans tous les domaines sans réelles distinctions.

- Le Shift Nuit dit Shift N se déroule de 20 h à 6 h. La pause repas ou en tous cas la grande pause d’une heure est à prendre entre 22 h et 23 h pour profiter de la présence des Shifts Intermédiaire sur site.  Par la suite, les employés seront invités à prendre leur pause d’une demie heure à partir de 2 h en s’arrangeant entre collègues.
La plupart des Kinshin assignés à cette plage horaire travaillent dans les quartiers Luxuria et Superbia sans oublier les équipes de nuit du Health Center et… toutes les autres qui ont leur importance pour entretenir les lieux même privatisés ou fermés.

> Les phases de repos/congés (sigle doré “R”) ou d’arrêt maladie (croix verte) sont visibles dans le planning car elles sont grisées (zone grise).

Concernant les Kinshin, on ne peut pas dire qu’ils soient très fluctuants. Dès lors qu’ils ont leur Shift de référence et leurs jours de repos attribués, ces derniers ne seront normalement pas amenés à être modifiés sauf évènement d’envergure, absence longue durée d’un collègue ou besoin impérieux d’effectif en marge de leurs horaires habituels.
Autant que faire se peut, on préfère que les Kinshin évitent de faire des heures supp ; leurs journées étant déjà bien remplies ou en tous cas, bien plus que s’ils avaient le même type de boulot à l’extérieur.
Bien que l’on puisse aussi se fier à leurs différents passages par le Portail de Nagisa pour connaître leur temps de présence sur site, c’est loin d’être une science exacte et tous sont invités à badger sur leur lieu de travail en entrée et en sortie. Les badgeuses se présentent sous forme de boîtiers très discrets et sont disséminées un peu partout sur le complexe. Il suffit d’y scanner son Pink Pass et de sélectionner “IN” ou “OUT”.
Comme les oublis et les erreurs sont possibles, le Data Center peut lui-même entrer manuellement des horaires de badgeage ou en modifier ; ils ne sont pas trop compliqués à déceler même si c’est toujours mieux que le Kinshin concerné les prévienne après s’être rendu compte de sa bourde.

Oui, chaque Kinshin possède un crédit de 21 jours de congés payés par an qu’il pourra plaquer selon sa convenance dans son planning dès le 1er janvier. Il n’y a aucune limite imposée en termes de période donc ils peuvent très bien s’absenter pendant trois semaines complètes en posant tous leurs jours à la suite.
Plus lesdits congés auront été anticipés, plus les Kinshin seront assurés de les obtenir ; ce qui sera beaucoup plus touchy s’ils s’y prennent au dernier moment.
Les besoins du Seven Sidh passant avant leur agrément personnel, ils peuvent parfaitement se voir refuser des congés et être amenés à les reporter.
Si leur solde de 21 jours n’a pas été totalement consommé dans l’année, les jours de congés restants leur seront payés doublement mais ne pourront pas s’ajouter au solde de l’année suivante.

Les Kinshin n’ont pas franchement de restrictions à ce niveau-là si ce n’est qu’ils ont signé un accord de confidentialité au même titre que les autres résidents occasionnels leur interdisant de parler en détails de ce qui se déroule au Seven Sidh.
Ils sont avisés cependant qu’à chaque fois qu’ils utilisent l’intranet Virtual Sidh pour bénéficier de suffisamment de réseau sur An Rubha et joindre leurs proches via leur portable personnel, leurs conversations peuvent être écoutées par la tour de contrôle (même si elle a en général mieux à faire, c’est toujours bon à savoir…). Même chose s’ils utilisent un navigateur différent pour envoyer des mails, ces derniers peuvent être interceptés et lus.
Vis-à-vis du courrier papier, s’ils passent par le Dit de l’Ecume pour en envoyer ou en recevoir, il sera immanquablement lu par le Préposé.

Les Meijin, à plus forte raison les encadrants, étant leurs supérieurs ; les Kinshin leur doivent une obéissance et un respect inconditionnels, surtout en public. Ils n’ont pas intérêt à fanfaronner à ce moment-là ou à se montrer trop complices avec eux, la hiérarchie devant toujours primer lors de réunions/d’entrevues professionnelles ou face aux Seikaku.
Dans le cadre privé cependant, les relations peuvent être beaucoup plus nuancées au bon vouloir des Meijin même s’ils ont pour consigne de ne pas trop copiner avec leurs employés ou en tous cas, de leur rappeler quelle est leur position en dépit de toute complicité ou rapprochement. Rien de tout cela ne devra transparaître en public ou impacter négativement leurs missions respectives bien entendu.

Du moment que discrétion et professionnalisme restent les maîtres-mots, les Kinshin peuvent entretenir n’importe quelle relation avec les Hanako, les Geiko ou leurs semblables.
Bien sûr, les Seikaku ne devront rien soupçonner des liens qui unissent les employés entre eux donc il leur appartiendra de bien jauger leurs échanges en public et surtout de donner la priorité absolue à leur travail.

Quant aux Seikaku, les Kinshin sont à leur entière disposition et doivent avoir le souci constant de répondre à leurs attentes de client-roi. Ils sont invités à faire preuve de courtoisie, de beaucoup d’humilité et à les prendre avec énormément de pincettes quand bien même les Seikaku se montreraient abusifs ou désagréables avec eux.
Un Kinshin qui aura su rester professionnel et calme malgré l’affront aura toujours gain de cause et il appartiendra aux Meijin de demander des comptes au Seikaku concerné si son comportement laisse régulièrement à désirer et qu’il ne respecte pas les employés.
Par ailleurs, les Kinshin ont le droit de percevoir des pourboires de la part des Seikaku (même système que pour les Hanako/Geiko) pour le simple mérite d’avoir bien fait leur travail et… rien de plus.
Un Kinshin qui se la jouerait borderline en proposant ou en acceptant de rendre des faveurs sexuelles contre des pourboires sera amené à… très mal finir.
En plus de “voler” au rabais le travail des Hanako, le message renvoyé aux Seikaku serait assez désastreux et complètement en désaccord avec les standards d’excellence du Seven Sidh.

Oui... Aucun n’a fait vœu de chasteté ou de célibat normalement.
Mais là encore, il s’agira de rester professionnel en toutes circonstances si leur love interest travaille au Seven Sidh… et il y a de grandes chances que ce soit le cas.
A moins qu’ils parviennent efficacement à rester évasifs sur leur boulot une fois rentrés à la maison en retrouvant leur moitié “moldue”.

Rien ne les en empêche s’ils pensent pouvoir concilier leur devoir conjugal et leur mission au Seven Sidh.
Il est à noter cependant que les Kinshin ne peuvent pas marier des Higanbana ou des Geiko pour les affranchir de leur condition. Seuls les Seikaku (dans des cas bien particuliers) peuvent prétendre à ce droit.

Même topo. Si leur vie de famille leur semble conciliable avec leurs activités au sein du complexe, pourquoi pas.
Mais généralement, les personnes pressenties pour devenir Kinshin ont démontré une nette motivation à privilégier leur travail aux dépens d’une vie de famille, ce qui a joué en leur faveur à l’embauche.
Ca a beau être discriminatoire, les femmes ayant des jeunes enfants ou pire, étant enceintes n’obtiendront jamais un job au Seven Sidh car leur temps de présence au travail en sera immanquablement impacté tôt ou tard.
Quant à celles qui aspirent à devenir mamans, il faudra malheureusement faire un choix entre leur bambin et leur carrière car le complexe ne connaît pas le principe de congé maternité. Quitte à remplacer quelqu’un sur une période donnée par quelqu’un d’autre qui n’a pas de polichinelle dans le tiroir, eh bien, autant garder ladite personne sachant que la jeune maman sera moins productive et moins disponible pour son travail suite à son retour.
Par ailleurs, aucun enfant en-dessous de 18 ans n’étant toléré sur l’île, de fait, aucun service de garderie ou autre n’est prévu pour faciliter la tâche des parents donc le calcul est vite fait…
En conclusion, mieux vaut pour les Kinshin ne pas nourrir ce genre de projet s’ils souhaitent faire de vieux os au complexe.

-> Toujours arborer son Pink Pass dans l’enceinte de l’île
-> Ne pas chercher à se faire remarquer

-> Etre ponctuel et assidu (ne pas oublier de badger / débadger !)
-> Veiller à la préservation des lieux
-> Porter impeccablement son costume / sa tenue de travail
-> Porter ses EPI s’ils sont obligatoires
-> Répondre à la Tour de contrôle et suivre ses directives (si radio)
-> Respecter sa hiérarchie
-> Anticiper, justifier et prévenir ses absences
-> Respecter les temps de pause
-> Savoir faire preuve d’autonomie et travailler en équipe tout à la fois
-> Choyer les Seikaku et faire en sorte qu’ils passent un merveilleux séjour
-> Avoir un comportement exemplaire
-> Savoir faire preuve de résilience

-> Eviter de faire du Seven Sidh son terrain de jeu (privilégier d’avoir des loisirs en dehors)
-> Ne rien dévoiler aux profanes (proches inclus) à propos du complexe
-> Gérer au mieux sa santé et rester en retrait du Seven Sidh / respecter sa quarantaine si contagieux (non négociable)
-> Respecter toutes les infrastructures mises à disposition
-> Veiller à ne pas égarer d’objets problématiques ou à en laisser à disposition  
-> Ne pas chercher à accéder à des endroits restreints sans raison valable
-> Éviter d’avoir de l’argent physique sur soi au Seven Sidh
-> Signaler l’introduction de tous médicaments ou substances similaires provenant de l’extérieur

-> Cloisonner intelligemment vie privée et vie professionnelle au niveau de ses relations
-> Limiter tous signes d’affection flagrants en public
-> Rester conscient que tout ce qui transite par l’intranet VS peut être consulté au même titre que le courrier envoyé ou reçu via le Dit de l’Ecume.

Les résidents occasionnels du Seven Sidh sont soumis à un système de sanctions bien plus stricte et cloisonné que les résidents permanents dans la mesure où ils ont accès à l’extérieur et multiplient ainsi leurs chances de porter atteinte au complexe, que ce soit volontairement ou à leur insu… et de manière potentiellement plus retentissante.
Toutes les infractions possibles et communément retenues sont listées par stade pour chaque entité qu’ils s’agissent des Meijin, des Kinshin ou des Seikaku.
Dépendant de ce stade de “gravité”, différentes sanctions s’appliquent de la plus… gentille à la plus… définitive. Et personne au sein des trois groupes n’ignore ce qui lui pends au nez en cas de faute.

Toutes ces infractions découlent d’un manque de rigueur et d’humilité. Deux qualités que chaque Kinshin se doit d’acquérir rapidement si ce n’est pas déjà le cas. Leur impact étant jugé assez anecdotique sur la bonne marche du complexe, elles ne sont pas punies très sévèrement même si les Kinshin concernés doivent rectifier le tir rapidement. S’ils persistent dans leur désinvolture, ils peuvent néanmoins être définitivement renvoyés du Seven Sidh.

-Détérioration - Négligence
-Refus du port (correct) de la tenue de travail / des EPI
-Violence verbale gratuite / Harcèlement avéré (répété) en public
-Propagation de maladie bénigne (accidentellement et hors MST)
-Plainte recevable d’un collègue

Sanction applicable : Avertissement, Renvoi définitif si récurrence

Parce qu’ils peuvent se permettre beaucoup moins de fanfaronnades que les Meijin, les Kinshin qui se révèleraient coupables des exactions suivantes n’auront même pas droit à un procès “équitable” et seront évincés sur le champ sauf avis contraire d’un de leurs supérieurs… qui aura intérêt à avoir une excellente justification.

-Non respect de la hiérarchie
-Vandalisme volontaire
-Vol d’objet
-Passage de substances illicites non signalées (médicaments inclus)
-Conversation ou courrier suspect
-Absence non signalée
-Plainte d’un Seikaku
-Tentative d’infiltration en zone/bâtiment non autorisé(e)
-Violence physique gratuite
-Vol de pass / d’objet électronique / d’arme

Sanction applicable :  Renvoi temporaire définitif

Un Kinshin qui en arriverait là dépasserait clairement les bornes. Et dans la mesure où de tels actes porteraient assez gravement atteinte au Seven Sidh et à sa réputation, sa vie ne tiendrait plus qu’à un fil et dépendrait alors du bon vouloir des Meijin.

-Utilisation d’un objet pouvant servir d’arme à des fins hostiles (hors légitime défense)
-Propagation de maladie (MST incluses) intentionnelle
-Prostitution sur site
-Sabotage (d’installations)
-Rupture de l’accord de confidentialité

Sanction applicable : Mise à mort et dans de très rares cas (avec de la chance), un renvoi définitif ou…un aller simple chez les Hanako / Geiko.

Cela n’arrive qu’en tout dernier recours quand les 5 dirigeants estiment ne pas avoir le choix ou ne sont tout simplement pas disposés à la clémence suite à une infraction de stade 3 de la part d’un Kinshin.
En plus de dépendre de l’impact et de la gravité avérée de son acte, il faudra surtout s’assurer que la disparition potentielle du Kinshin condamné n’apporte pas… plus de déconvenues au complexe qu’il n’en a déjà créé.
Le verdict final dépendra donc aussi beaucoup de la vie que s’est construit le Kinshin en dehors de ses obligations professionnelles mais s’il y a moyen de mettre toutes ses “affaires” en ordre sans lui faire la fleur d’un simple renvoi ; il y aura de grandes chances que les dirigeants frappent fort et sans états d’âmes.
Dans un souci de préservation des organes internes dont la plupart seront prélevés pour être revendus au marché noir, on procèdera bien souvent par étouffement ou étranglement pour réduire un Kinshin au silence.