Artemis
Gaelic Havoc
Disponibilité rp : Oui
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Messages : 2
Date d'inscription : 14/11/2024
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Grace Goldstein
feat Anya Taylor-Joy
Artemis
TW : Violences diverses, affiliation à la mafia, blessure par balle, coma, mention de blessures, rééducation - Crédit des images : Andrea - Pseudo (IRL) : Enaira - Je déclare avoir lu et accepté le règlement : oui - J'autorise le staff à créer des liens au prédéfini avec mon personnage : oui
informations
caractère
Loyale - Grace a un attrait tout particulier pour la loyauté. Son père le lui a appris : il n'est pas plus important que la famille et les liens du sang. Si entre mille personnes, elle devait choisir, elle ferait toujours des siens une priorité. C'est un atout pour les Sterling, sa famille, mais aussi un défaut qui lui a coûté trop cher car loyauté mal placée peut vite vous le faire payer... ♛ Mystérieuse - Une aura forte se dégage de ce petit bout de femme, comme si un être sage possédait un corps trop jeune. Grace est bien plus mature qu'elle n'y paraît et s'exprime avec des mots qui peuvent semble parfois sortis d'un autre temps, lui conférant une image bien plus étrange qu'elle ne pourrait l'être. Dans les milieux mondains, on l'adule autant qu'on la craint, ne sachant jamais trop si les regards qu'elle accorde sont ceux d'une amie ou ceux d'une rivale. ♛ Manipulatrice - Depuis l'enfance, elle a su apprendre à plier le reste de monde à sa convenance. Elle sait quels mots dire, quelle attitude adopter en fonction de son vis-à-vis pour mieux les voir tomber dans ses filets. Son père le lui a enseigné : aux échecs, la pièce maîtresse est la Reine et pour la conserver, il faudra sacrifier quelques pions. ♛ Orgueilleuse - A l'image du reste de sa famille, elle possède une fierté qui peut parfois sembler mal placée. On se joue joue pas d'elle sans craindre les foudres de l'Olympe en retour car la belle Artemis reviendra toujours cueillir sa revanche, parfois même d'une flèche doucement logée dans le coeur. ♛ Ambitieuse - Faire mieux que ses pères, voilà ce que Grace a volonté d'accomplir. Elle connaît son histoire, elle sait comme les racines ancestrales de son nom sont profondes et elle a souhait de montrer comme elle en est la digne héritière. ♛ Mélancolique - Une part d'elle peine à faire le deuil de cette vie d'avant, de ce que les choses avaient pu être avant ce terrible accident qui l'a poussée à venir se terrer au Seven Sidh. La nostalgie s'empare d'elle dès lors qu'elle évoque cette jeune femme à l'apparence parfaite qu'elle ne sera plus jamais, accompagnée encore et toujours de cette canne et forcée à quelques rééducations. ♛ Taciturne - Elle préfère observer que parler. Elle n'est pas de celles qui lancera la conversation à moins d'avoir une idée derrière la tête et volonté de mener la danse dans des dialogues doucement plus politiques que légers. ♛ Joueuse - Le reste de ses traits de caractère auront nécessairement fait d'elle une joueuse de poker de talent. La vie est un jeu géant dans lequel elle s'essaie parfois au bluff et elle aime quand d'autres la suivent dans des défis qu'elle est presque toujours assurée de gagner. ♛ Maniérée - Au delà de l'accent britannique qu'elle emploie, elle a cette allure qui fait d'elle une lady digne de ce nom dans la pairie d'Angleterre. Elle aime les convenances et s'y tenir, et elle aime quand les autres font l'effort de se montrer tout autant distingués à son égard. ♛ Elégante - Hors du Seven Sidh comme en son sein, elle ne dénote pas dans le paysage, habillée par ces grands noms et portant des pièces parfois uniques de collection. Elle a déjà eu le privilège de défiler pour de grands couturiers et sait comme elle est toujours autant observée aussi, il n'est pas question pour elle de flâner dans une allure négligée.
quotidien au complexe
Grace aime jouir des nombreux plaisir que Seven Sidh peut lui apporter et pourtant, aussi étrangement cela puisse être, elle ne consomme pas directement la luxure des lieux. Chaque matin, il est organisé pour elle une séance de rééducation auprès d'un kinésithérapeute, des suites de l'accident qu'elle a subi et qui nécessite pour elle de stimuler sa motricité. Après quoi, elle varie les plaisirs en ce qui concerne son bien-être, ou peut tout simplement passer de longues heures dans sa chambre, à se reposer ou à faire Dieu sait quoi... Le soir venu, il n'est pas rare de la voir se montrer pour assister aux spectacles des Geiko. Elle dîne et sirote un cocktail dans l'un des espaces dédiés et finit par se rendre dans les temples où la beauté est exposée, contemplant sans vraiment agir. Si elle doit louer les services d'une âme libérée, il est rare que cette dernière soit en capacité de venir toucher la belle Artemis, cette dernière peinant encore à se trouver en confiance dans l'intimité. En revanche, au long de toute la journée, la capricieuse enfant ne saurait tolérer que ses requêtes ne soient qu'observée et notifiées. Elle demande ? Vous devez répondre favorablement à ses exigences ou vous deviendrez la proie.
histoire
James Sterling eut deux enfants. Le plus emblématique des deux était, à n’en point douter, son cher héritier, Jonathan, nom incontournable au cœur d’une Irlande à demi-corrompue par les Gaelic Havoc. Et, quelques années plus tard, son épouse mit au monde une fille, Eleanor. Plus en retrait, moins aisément considérée par une faiblesse accordée par son sexe, elle fut également plus libre et moins contrainte de suivre les lois imposées par l’entreprise lucrative tout autant qu’illégale de son père, quand bien même elle y était forcément rattachée, son nom étant celui de ceux qui pouvaient organiser aisément quelques sauteries meurtrières sans craindre d’être véritablement inquiétés tant leur cause avait su corrompre des âmes autrefois pures.
Eleanor, dans son désir de rébellion, fit le choix de s’éloigner de son pays insulaire, de s’en retourner parmi les Britanniques sous la couronne de sa Majesté. Ce fut dans sa vingtaine, alors, qu’elle rencontra George Goldstein. Fils d’un lord anglais, noble par le titre, il fut un choix presque évident pour s’amuser à quelques provocations auprès des siens. Mais surtout, il nourrissait déjà une ambition profonde à vouloir poser sa marque en ce monde. Eleanor désirait avant tout ennuyer les siens par la présence de ce jeune homme à ses côtés et, finalement, tel l’arroseur arrosé, elle succomba à son charme et finit par nourrir de véritables sentiments à son égard. Seulement, les Sterling avaient nécessairement besoin d’être convaincus que la présence de George dans leur assemblée ne soit nullement problématique, en raison de leurs affaires. Aussi, James s’assura de la loyauté de son gendre en blanchissant une partie de son argent sale en l’investissant dans l’entreprise croissante de George. Le chien, ainsi, avait une laisse autour du cou. George, découvrant le pot-aux-roses, aurait aimé pouvoir encourager Eleanor à se défaire de tout cela mais il comprit assez rapidement que si on lui permettait d’aimer cette femme, on ne leur permettrait nullement de s’envoler au loin. Alors, ainsi tomba-t-il à son tour dans la corruption, se créant contre toute attente une place de choix dans les affaires familiales, son entreprise devenant le prétexte idéal pour mieux faire transiter l’argent blanchi et la réinjecter dans les marchés.
Et puis un jour, tout changea. Enceinte. Eleanor était enceinte et ils allaient devoir faire grandir dans ce monde si sombre une lueur d’espoir, un être qu’ils souhaitaient tous deux conserver comme innocent. Mais la vie est une chienne injuste aussi infâme que cruelle. En Angleterre, alors qu’ils rentraient d’une soirée au théâtre, un guet-apens les attendait. Une volonté de vengeance dont George ne comprit pas l’origine mais dont il se souviendrait à jamais de la violence. Ce ne fut pas lui qu’on passa à tabac, mais sa tendre moitié. Laissée pour morte dans le seul but de faire passer un message aux Gaelic Havoc, le Good Friday Agreement étant nommé pour justification, George accompagna Eleanor jusqu’à la fin, jusqu’à ce que les urgentistes la déclarent morte. Quel avenir, alors, face au deuil et à la mort ? L’enfant est en vie. Faites une césarienne en urgence. Un miracle. Une faveur accordée à celui qui semblait avoir tout perdu. Là, entre ses mains encore couvertes de sang et de larmes, on déposa ce petit être, cet ange innocent pourtant né dans un déluge de violence. Grace.
Les funérailles d’Eleanor eurent lieu en grande pompe en Irlande. George aurait aimé pouvoir honorer sa mémoire et tenter de tenir Grace au plus à l’écart de ce que les Gaelic Havoc marchandaient et réalisaient mais sa soif de vengeance prit naissance dans les mots de son beau-frère. Nous les retrouverons. Et nous leur ferons payer. Tous autant qu’ils sont. Alors l’Anglais décida de rester, jonglant entre les deux îles outre-manche, entre son entreprise florissante et cette famille qui était devenue la sienne, qui serait toujours celle de sa fille.
La jeune tête blonde ne fut jamais informée des circonstances de la mort de sa mère. Quand sa douce voix enfantine réclamait après cette figure, son père n’eut de cesse de lui répéter qu’elle périt en lui offrant le jour, lui donnant l’entièreté de son amour dans un dernier soupir. Pour autant, elle ne fut pas malheureuse, George lui offrant tout ce qu’elle désirait et même plus encore, père conquis par le minois de sa tendre progéniture qu’il gâtait de mille présents, parce qu’il le pouvait. Avait-elle réellement besoin d’un modèle maternel ? Beaucoup s’interrogèrent de cela. Mais Grace grandissait et s’épanouissait de jour en jour, son père lui cédant le moindre de ses caprices, se surprenant à les compter sur ses dix doigts et non par milliers. Elle était une enfant facile, curieuse, éduquée et surtout curieuse.
L’adolescence est un âge plus complexe où les relations, parfois, pouvaient se cliver. Mais George prit soin de conserver la précieuse bulle qu’il partageait avec sa fille, lui inculquant quelques notions de gestion d’entreprise. S’ils avaient vécu une bonne partie de leur vie à cheval entre l’Angleterre et l’Irlande, un projet finit par être nommé dans la sphère familiale. Seven Sidh. Oh, ils auraient probablement préféré tenir Grace à l’écart de tout cela mais la jeune adolescente de quatorze ans n’était plus la naïve enfant de jadis, comprenant ce qui se tramait en coulisse sans jamais véritablement en parler. Son père assista Jonathan dans l’accomplissement de cette idée, l’accompagnant dans de nombreuses réunions étranges où l’adolescente se devait parfois de se rendre, parce qu’il s’agissait de rencontres plus mondaines, plus officielle, son sourire charmeur étant une arme redoutable quand il s’agissait de négociations. Elle intégra finalement un pensionnat en Angleterre pour finir ses études secondaires dont elle obtint le diplôme avec un an d’avance avant de prendre la décision d’y demeurer un temps pour ses études supérieures. Là-bas, en la capitale anglaise, elle découvrit également comment un nom pouvait lui ouvrir bien des portes.
Avoir une notoriété peut être un avantage autant que cela peut devenir un enfer. On la suivait partout, paparazzis comme curieux, lui volant un pan de son intimité. Grace s’en accommodait quand son père commençait à craindre pour elle. Cette visibilité malsaine prenait de l’ampleur et il lui semblait bien peu approprié de voir des photos de sa fille en bikini sur un yacht, en train de fourrer sa langue dans la bouche d’un ami en couverture de magazines. Grace ne voyait guère le mal dans tout ceci, certaine de ce qu’elle faisait, triant ses relations au volet, prenant soin de ne pas offrir un possible accès à l’espace intérieur de la demeure familiale. Et ce fut ainsi qu’elle devint le doux visage de la famille Goldstein-Sterling à l’internationale. Invitée à des événements, elle ouvrit des portes à sa famille qui, jusque-là, pouvaient être encore fermée, introduisant son oncle à des relations qu’elle avait pu faire de manière indirecte. D’une certaine manière, Grace se fit sa place parmi les Gaelic Havoc, dorée et contrôlée, loin des trafics et des règlements de compte qui, pourtant, avaient parfois un lien indirect avec elle.
Son cursus universitaire était multiple, alliant langues étrangères et gestion d’entreprise. Le plus gros du travail, elle le vivait sur le terrain, intégrant ce qui avait su devenir une multinationale de son père, au rang d’assistante du directeur administratif. Une petite place qui lui permettait de mettre un pied dans les affaires familiales tout en poursuivant son apprentissage. Un jour, George le lui avait assuré, elle deviendrait directrice générale de cet empire et cela serait la plus grande des fiertés de l’homme. Il aurait pu élever une enfant qui aurait des rêves opposés aux siens, mais Grace lui était si semblable qu’elle n’aurait su le décevoir sur ce point. Prenant de l’âge, jonglant entre mondanités, travail et études, elle parvint à atteindre le fatidique âge de 21 ans.
Majorité obtenue, innocence alors consumée sur l’autel de la violence. Elle n’était plus une enfant et il fut temps, pour elle, d’apprendre quelques vérités. Ce fut à l’occasion de cet anniversaire que son oncle la mena dans les abysses, là où se déroulaient les combats clandestins. La Princesse eut droit au privilège d’une Rome antique face à des gladiateurs se frappant avec lourdeur : la vie, ou la mort. N’ayant souhait de déshonorer les siens, elle offrit au public ce pourquoi il était venu, observant la scène avec un détachement certain. Elle l’ignorait mais, ce jour-là, elle mit fin à la vie de l’un des monstres qui avaient pris sa mère. George aurait aimé la préserver mais il n’en avait plus les armes, lui qui avait su accomplir sa vengeance, réduisant à néant les responsables de la mort d’Eleanor. Du moins, le pensait-il alors.
L’année suivante, elle fut présente pour l’inauguration du Seven Sidh. Adoptant le pseudo d’Artemis en raison de son histoire et sur les recommandations de son oncle, elle découvrit l’île et ce complexe hôtelier de grande envergure dans lequel, malgré elle, elle avait une part de réussite. Au-delà de la débauche qu’il offrait, et dont elle sut être friande dès lors qu’elle était célibataire, elle découvrit une forme de paix intérieure en ce lieu qui devint une destination régulière pour elle. Et puis, elle rencontra l’Amour. L’homme était plus âgé qu’elle et se présenta comme un jeune chef d’une entreprise montante, ambitieux, lui rappelant son père. Elle n’avait pas la méfiance des autres, un peu candide dès lors qu’il lui disait ce qu’elle désirait entendre, mettant son cœur à ses pieds et lui offrant le droit de le piétiner. Ils vécurent plusieurs mois doux et heureux, enivrés par cette période de lune de miel qui se prolongeait. Mais elle finit par découvrir l’ignoble vérité.
Un soir, elle le retrouva affairé à préparer des bagages, prêt à s’enfuir. Et quand elle commença à réclamer des explications, il dégaina une arme sous son nez. Dans cet appartement qu’elle occupait avec lui, il finit par lui raconter une histoire. Son histoire. Celle de l’enfant sauvée alors que sa mère avait été tabassée à mort. Celle de son père, ange vengeur qui avait à son tour sombré dans le besoin de voir la souffrance chez les autres. Celle d’une vengeance qui, il l’espérait, prenait fin ce soir. Son identité était fausse, taupe envoyée sous son nez pour mieux l’appâter. L’idée initiale était d’aller plus loin encore, d’espérer s’immiscer dans les affaires du Gaelic Havoc pour mieux les faire imploser… Eux qui étaient responsable de la mort des siens, orphelin qui avait vu les possibilités de vengeance s’écrouler après l’accord signé pour une paix durable. Il n’était pas seul et tous avaient voulu faire payer les responsables. Et à présent, elle était tout ce qu’il avait sous la main pour assouvir ses besoins de vengeance.
Grace tenta de s’échapper. Seulement, elle n’était pas faite pour ce genre de terrain et quand la détonation se fit entendre, la douleur vive qui saisit sa hanche la jeta à terre. De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas. Tentant de ramper sur le sol, espérant quitter les lieux, il lui ficha une deuxième balle dans l’épaule gauche. Je vais mourir. Comme sa salope de mère, lui disait-il. Volontairement, il évitait de l’achever, venant appuyer sur les blessures fraîches pour mieux lui arracher des cris de douleur. Grace le supplia, invoquant son innocence dans ces actes, son ignorance face à cette histoire romanesque dont elle était l’un des personnages. Il la frappa, de ses pieds, de ses poings, telle sa mère jadis. Haletante, elle attendit son heure, ce coup de grâce qui ne vint jamais. Et puis, le salut. L’ange vengeur n’avait pu sauver la mère mais il avait pour devoir de préserver sa fille. Les Sterling avaient fait irruption dans l’appartement. Ils ne tuèrent pas le bourreau, lui préférant un sort plus cruel qu’une simple mort. La priorité alla à Grace qui finit par perdre connaissance.
Conscience émergeante dans la peine, elle crut entendre des voix. Celle de son père, éploré, priant pour son réveil. Celles des infirmières et des docteurs qui semblaient n’avoir qu’un mauvais pronostic pour elle. La lueur qu’elle était manquait de s’éteindre et pourtant, une force intérieure la poussa à briller, à nouveau. Et enfin, elle revint. L’ignoble sensation d’étouffer fut la première à se faire sentir dans ce réveil. Elle paniqua, cherchant à bouger sans avoir le sentiment d’y parvenir. Les bips des machines s’emballèrent autour d’elle, bientôt couverts par des voix. Intubée. Il lui fallait tousser et enfin, ils délogèrent le tube qui s’était glissé dans sa gorge. Puis, à la demande des médecins, elle ouvrit les yeux, redécouvrant le monde. La douleur était absente, aussi étonnant cela pouvait lui sembler. On lui parla de son père, sur la route, désireux de la voir. Mais une question demeurait. Combien de temps ? Trois semaines. Trois longues semaines, immobile sur un lit, vacillant entre la vie et la mort. A son chevet, George pleura, encore et encore, étreignant sa main, embrassant son front à de multiples occasions, s’excusant mille et une fois de ses fautes. Elle lui aurait demandé la lune qu’il aurait affrété une navette pour aller la décrocher, dans l’immédiat.
Le bilan était difficile. Au-delà des blessures par balle, elle avait un bras et une jambe brisés en plus d’un léger traumatisme crânien. L’œdème sous dural avaient été traités durant ces trois semaines d’où le coma artificiel dans lequel elle fut maintenue. Mais le triste constat se fit au niveau de sa jambe gauche. L’incapacité de bouger ou même sentir le contact du drap sur ses elle fut une réalité cruelle. Paralysée. Incapable de marcher. Grace avait pleuré de cette horreur, redécouvrant un corps qui lui semblait n’être qu’un fardeau, abîmé par ces marques dont elle ne se débarrasserait plus jamais. Mais parce que George avait les moyens, on tenta l’impossible. Le meilleur neurochirurgien fut demandé à son chevet pour établir un plan. Une opération. Une tentative de reconstruction partielle pour encourager une rééducation qui ne pourrait être que plus durable, chose envisageable puisque le nerf avait été en partie abîmé par un éclat de balle. Chaque jour serait un combat. La blonde était une guerrière et la mince perspective de pouvoir se déplacer à nouveau sur ses jambes était suffisante. Elle y arriverait.
Elle rencontra bon nombre de professionnels, tant pour s’assurer que son cerveau n’avait pas subi de séquelles que pour tenter l’impossible et la faire remarcher. Et chaque jour était une bataille. Plus d’une fois elle eut le sentiment de l’inutilité de tout ceci. Plus d’une fois elle pleura dans les bras désolés de son père. Mais toujours, elle se remit en selle. Et un jour, enfin, commença le début de la récompense de tous ces efforts investis. Un pas après l’autre. Il lui fallut une grosse année pour consolider une marche qui lui était physiquement épuisante. Mais une marche quand même. Du fauteuil, elle s’aida de béquilles puis d’une unique canne. Si elle pouvait ne plus s’en servir, elle voyait en l’objet classieux un moyen de rappeler au monde l’enfer qui avait été le sien. A l’occasion de son retour dans les hautes sphères, son père lui offrit d’ailleurs un objet rare : une canne d’ébène ornée d’un pommeau d’argent et de cristal. Et ce fut au bras de ce dernier qu’elle affronta les photographes.
Des mensonges qui avaient été proférés cette nuit là naquit une vérité. Elle n’avait jamais été au cœur de la mort de sa mère et c’était dans le but de la protéger de ce cycle de vengeance que son père avait menti. Elle lui en avait voulu, oui, vingt-deux années de mensonges, d’ignorance, pour manquer de méfiance et risquer de finir de la même manière qu’elle. Les Sterling furent évidemment impliqués et dans un premier temps, Grace refusa leur contact, ayant besoin de se reconstruire, de se ressourcer. La chirurgie plastique faisant des miracles, elle ne porte désormais plus que de rares stigmates sur sa peau de cette terrible nuit. Un moyen pour elle de se redonner confiance face au monde entier.
Seulement, le monde qui avait été le sien était désormais source d’angoisse et, aussi étrange cela pouvait-il paraître, ce fut au Seven Sidh qu’elle trouva plaisir à revivre, dissimulée sous un pseudonyme quand bien même on la reconnaissait. Les choses avaient évolué, durant sa convalescence, et si elle accepta à nouveau le contact des Gaelic Havoc sous condition d’être davantage impliquée dans les affaires courantes, elle voyait en ce Nirvana un moyen de pouvoir se soustraire au reste du monde dans un cocon précieux, ignorant même que son bourreau puisse croupir dans une geôle, dans l’attente d’une chasse qui pourrait avoir une autre saveur.
Eleanor, dans son désir de rébellion, fit le choix de s’éloigner de son pays insulaire, de s’en retourner parmi les Britanniques sous la couronne de sa Majesté. Ce fut dans sa vingtaine, alors, qu’elle rencontra George Goldstein. Fils d’un lord anglais, noble par le titre, il fut un choix presque évident pour s’amuser à quelques provocations auprès des siens. Mais surtout, il nourrissait déjà une ambition profonde à vouloir poser sa marque en ce monde. Eleanor désirait avant tout ennuyer les siens par la présence de ce jeune homme à ses côtés et, finalement, tel l’arroseur arrosé, elle succomba à son charme et finit par nourrir de véritables sentiments à son égard. Seulement, les Sterling avaient nécessairement besoin d’être convaincus que la présence de George dans leur assemblée ne soit nullement problématique, en raison de leurs affaires. Aussi, James s’assura de la loyauté de son gendre en blanchissant une partie de son argent sale en l’investissant dans l’entreprise croissante de George. Le chien, ainsi, avait une laisse autour du cou. George, découvrant le pot-aux-roses, aurait aimé pouvoir encourager Eleanor à se défaire de tout cela mais il comprit assez rapidement que si on lui permettait d’aimer cette femme, on ne leur permettrait nullement de s’envoler au loin. Alors, ainsi tomba-t-il à son tour dans la corruption, se créant contre toute attente une place de choix dans les affaires familiales, son entreprise devenant le prétexte idéal pour mieux faire transiter l’argent blanchi et la réinjecter dans les marchés.
Et puis un jour, tout changea. Enceinte. Eleanor était enceinte et ils allaient devoir faire grandir dans ce monde si sombre une lueur d’espoir, un être qu’ils souhaitaient tous deux conserver comme innocent. Mais la vie est une chienne injuste aussi infâme que cruelle. En Angleterre, alors qu’ils rentraient d’une soirée au théâtre, un guet-apens les attendait. Une volonté de vengeance dont George ne comprit pas l’origine mais dont il se souviendrait à jamais de la violence. Ce ne fut pas lui qu’on passa à tabac, mais sa tendre moitié. Laissée pour morte dans le seul but de faire passer un message aux Gaelic Havoc, le Good Friday Agreement étant nommé pour justification, George accompagna Eleanor jusqu’à la fin, jusqu’à ce que les urgentistes la déclarent morte. Quel avenir, alors, face au deuil et à la mort ? L’enfant est en vie. Faites une césarienne en urgence. Un miracle. Une faveur accordée à celui qui semblait avoir tout perdu. Là, entre ses mains encore couvertes de sang et de larmes, on déposa ce petit être, cet ange innocent pourtant né dans un déluge de violence. Grace.
Les funérailles d’Eleanor eurent lieu en grande pompe en Irlande. George aurait aimé pouvoir honorer sa mémoire et tenter de tenir Grace au plus à l’écart de ce que les Gaelic Havoc marchandaient et réalisaient mais sa soif de vengeance prit naissance dans les mots de son beau-frère. Nous les retrouverons. Et nous leur ferons payer. Tous autant qu’ils sont. Alors l’Anglais décida de rester, jonglant entre les deux îles outre-manche, entre son entreprise florissante et cette famille qui était devenue la sienne, qui serait toujours celle de sa fille.
La jeune tête blonde ne fut jamais informée des circonstances de la mort de sa mère. Quand sa douce voix enfantine réclamait après cette figure, son père n’eut de cesse de lui répéter qu’elle périt en lui offrant le jour, lui donnant l’entièreté de son amour dans un dernier soupir. Pour autant, elle ne fut pas malheureuse, George lui offrant tout ce qu’elle désirait et même plus encore, père conquis par le minois de sa tendre progéniture qu’il gâtait de mille présents, parce qu’il le pouvait. Avait-elle réellement besoin d’un modèle maternel ? Beaucoup s’interrogèrent de cela. Mais Grace grandissait et s’épanouissait de jour en jour, son père lui cédant le moindre de ses caprices, se surprenant à les compter sur ses dix doigts et non par milliers. Elle était une enfant facile, curieuse, éduquée et surtout curieuse.
L’adolescence est un âge plus complexe où les relations, parfois, pouvaient se cliver. Mais George prit soin de conserver la précieuse bulle qu’il partageait avec sa fille, lui inculquant quelques notions de gestion d’entreprise. S’ils avaient vécu une bonne partie de leur vie à cheval entre l’Angleterre et l’Irlande, un projet finit par être nommé dans la sphère familiale. Seven Sidh. Oh, ils auraient probablement préféré tenir Grace à l’écart de tout cela mais la jeune adolescente de quatorze ans n’était plus la naïve enfant de jadis, comprenant ce qui se tramait en coulisse sans jamais véritablement en parler. Son père assista Jonathan dans l’accomplissement de cette idée, l’accompagnant dans de nombreuses réunions étranges où l’adolescente se devait parfois de se rendre, parce qu’il s’agissait de rencontres plus mondaines, plus officielle, son sourire charmeur étant une arme redoutable quand il s’agissait de négociations. Elle intégra finalement un pensionnat en Angleterre pour finir ses études secondaires dont elle obtint le diplôme avec un an d’avance avant de prendre la décision d’y demeurer un temps pour ses études supérieures. Là-bas, en la capitale anglaise, elle découvrit également comment un nom pouvait lui ouvrir bien des portes.
Avoir une notoriété peut être un avantage autant que cela peut devenir un enfer. On la suivait partout, paparazzis comme curieux, lui volant un pan de son intimité. Grace s’en accommodait quand son père commençait à craindre pour elle. Cette visibilité malsaine prenait de l’ampleur et il lui semblait bien peu approprié de voir des photos de sa fille en bikini sur un yacht, en train de fourrer sa langue dans la bouche d’un ami en couverture de magazines. Grace ne voyait guère le mal dans tout ceci, certaine de ce qu’elle faisait, triant ses relations au volet, prenant soin de ne pas offrir un possible accès à l’espace intérieur de la demeure familiale. Et ce fut ainsi qu’elle devint le doux visage de la famille Goldstein-Sterling à l’internationale. Invitée à des événements, elle ouvrit des portes à sa famille qui, jusque-là, pouvaient être encore fermée, introduisant son oncle à des relations qu’elle avait pu faire de manière indirecte. D’une certaine manière, Grace se fit sa place parmi les Gaelic Havoc, dorée et contrôlée, loin des trafics et des règlements de compte qui, pourtant, avaient parfois un lien indirect avec elle.
Son cursus universitaire était multiple, alliant langues étrangères et gestion d’entreprise. Le plus gros du travail, elle le vivait sur le terrain, intégrant ce qui avait su devenir une multinationale de son père, au rang d’assistante du directeur administratif. Une petite place qui lui permettait de mettre un pied dans les affaires familiales tout en poursuivant son apprentissage. Un jour, George le lui avait assuré, elle deviendrait directrice générale de cet empire et cela serait la plus grande des fiertés de l’homme. Il aurait pu élever une enfant qui aurait des rêves opposés aux siens, mais Grace lui était si semblable qu’elle n’aurait su le décevoir sur ce point. Prenant de l’âge, jonglant entre mondanités, travail et études, elle parvint à atteindre le fatidique âge de 21 ans.
Majorité obtenue, innocence alors consumée sur l’autel de la violence. Elle n’était plus une enfant et il fut temps, pour elle, d’apprendre quelques vérités. Ce fut à l’occasion de cet anniversaire que son oncle la mena dans les abysses, là où se déroulaient les combats clandestins. La Princesse eut droit au privilège d’une Rome antique face à des gladiateurs se frappant avec lourdeur : la vie, ou la mort. N’ayant souhait de déshonorer les siens, elle offrit au public ce pourquoi il était venu, observant la scène avec un détachement certain. Elle l’ignorait mais, ce jour-là, elle mit fin à la vie de l’un des monstres qui avaient pris sa mère. George aurait aimé la préserver mais il n’en avait plus les armes, lui qui avait su accomplir sa vengeance, réduisant à néant les responsables de la mort d’Eleanor. Du moins, le pensait-il alors.
L’année suivante, elle fut présente pour l’inauguration du Seven Sidh. Adoptant le pseudo d’Artemis en raison de son histoire et sur les recommandations de son oncle, elle découvrit l’île et ce complexe hôtelier de grande envergure dans lequel, malgré elle, elle avait une part de réussite. Au-delà de la débauche qu’il offrait, et dont elle sut être friande dès lors qu’elle était célibataire, elle découvrit une forme de paix intérieure en ce lieu qui devint une destination régulière pour elle. Et puis, elle rencontra l’Amour. L’homme était plus âgé qu’elle et se présenta comme un jeune chef d’une entreprise montante, ambitieux, lui rappelant son père. Elle n’avait pas la méfiance des autres, un peu candide dès lors qu’il lui disait ce qu’elle désirait entendre, mettant son cœur à ses pieds et lui offrant le droit de le piétiner. Ils vécurent plusieurs mois doux et heureux, enivrés par cette période de lune de miel qui se prolongeait. Mais elle finit par découvrir l’ignoble vérité.
Un soir, elle le retrouva affairé à préparer des bagages, prêt à s’enfuir. Et quand elle commença à réclamer des explications, il dégaina une arme sous son nez. Dans cet appartement qu’elle occupait avec lui, il finit par lui raconter une histoire. Son histoire. Celle de l’enfant sauvée alors que sa mère avait été tabassée à mort. Celle de son père, ange vengeur qui avait à son tour sombré dans le besoin de voir la souffrance chez les autres. Celle d’une vengeance qui, il l’espérait, prenait fin ce soir. Son identité était fausse, taupe envoyée sous son nez pour mieux l’appâter. L’idée initiale était d’aller plus loin encore, d’espérer s’immiscer dans les affaires du Gaelic Havoc pour mieux les faire imploser… Eux qui étaient responsable de la mort des siens, orphelin qui avait vu les possibilités de vengeance s’écrouler après l’accord signé pour une paix durable. Il n’était pas seul et tous avaient voulu faire payer les responsables. Et à présent, elle était tout ce qu’il avait sous la main pour assouvir ses besoins de vengeance.
Grace tenta de s’échapper. Seulement, elle n’était pas faite pour ce genre de terrain et quand la détonation se fit entendre, la douleur vive qui saisit sa hanche la jeta à terre. De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas. Tentant de ramper sur le sol, espérant quitter les lieux, il lui ficha une deuxième balle dans l’épaule gauche. Je vais mourir. Comme sa salope de mère, lui disait-il. Volontairement, il évitait de l’achever, venant appuyer sur les blessures fraîches pour mieux lui arracher des cris de douleur. Grace le supplia, invoquant son innocence dans ces actes, son ignorance face à cette histoire romanesque dont elle était l’un des personnages. Il la frappa, de ses pieds, de ses poings, telle sa mère jadis. Haletante, elle attendit son heure, ce coup de grâce qui ne vint jamais. Et puis, le salut. L’ange vengeur n’avait pu sauver la mère mais il avait pour devoir de préserver sa fille. Les Sterling avaient fait irruption dans l’appartement. Ils ne tuèrent pas le bourreau, lui préférant un sort plus cruel qu’une simple mort. La priorité alla à Grace qui finit par perdre connaissance.
Conscience émergeante dans la peine, elle crut entendre des voix. Celle de son père, éploré, priant pour son réveil. Celles des infirmières et des docteurs qui semblaient n’avoir qu’un mauvais pronostic pour elle. La lueur qu’elle était manquait de s’éteindre et pourtant, une force intérieure la poussa à briller, à nouveau. Et enfin, elle revint. L’ignoble sensation d’étouffer fut la première à se faire sentir dans ce réveil. Elle paniqua, cherchant à bouger sans avoir le sentiment d’y parvenir. Les bips des machines s’emballèrent autour d’elle, bientôt couverts par des voix. Intubée. Il lui fallait tousser et enfin, ils délogèrent le tube qui s’était glissé dans sa gorge. Puis, à la demande des médecins, elle ouvrit les yeux, redécouvrant le monde. La douleur était absente, aussi étonnant cela pouvait lui sembler. On lui parla de son père, sur la route, désireux de la voir. Mais une question demeurait. Combien de temps ? Trois semaines. Trois longues semaines, immobile sur un lit, vacillant entre la vie et la mort. A son chevet, George pleura, encore et encore, étreignant sa main, embrassant son front à de multiples occasions, s’excusant mille et une fois de ses fautes. Elle lui aurait demandé la lune qu’il aurait affrété une navette pour aller la décrocher, dans l’immédiat.
Le bilan était difficile. Au-delà des blessures par balle, elle avait un bras et une jambe brisés en plus d’un léger traumatisme crânien. L’œdème sous dural avaient été traités durant ces trois semaines d’où le coma artificiel dans lequel elle fut maintenue. Mais le triste constat se fit au niveau de sa jambe gauche. L’incapacité de bouger ou même sentir le contact du drap sur ses elle fut une réalité cruelle. Paralysée. Incapable de marcher. Grace avait pleuré de cette horreur, redécouvrant un corps qui lui semblait n’être qu’un fardeau, abîmé par ces marques dont elle ne se débarrasserait plus jamais. Mais parce que George avait les moyens, on tenta l’impossible. Le meilleur neurochirurgien fut demandé à son chevet pour établir un plan. Une opération. Une tentative de reconstruction partielle pour encourager une rééducation qui ne pourrait être que plus durable, chose envisageable puisque le nerf avait été en partie abîmé par un éclat de balle. Chaque jour serait un combat. La blonde était une guerrière et la mince perspective de pouvoir se déplacer à nouveau sur ses jambes était suffisante. Elle y arriverait.
Elle rencontra bon nombre de professionnels, tant pour s’assurer que son cerveau n’avait pas subi de séquelles que pour tenter l’impossible et la faire remarcher. Et chaque jour était une bataille. Plus d’une fois elle eut le sentiment de l’inutilité de tout ceci. Plus d’une fois elle pleura dans les bras désolés de son père. Mais toujours, elle se remit en selle. Et un jour, enfin, commença le début de la récompense de tous ces efforts investis. Un pas après l’autre. Il lui fallut une grosse année pour consolider une marche qui lui était physiquement épuisante. Mais une marche quand même. Du fauteuil, elle s’aida de béquilles puis d’une unique canne. Si elle pouvait ne plus s’en servir, elle voyait en l’objet classieux un moyen de rappeler au monde l’enfer qui avait été le sien. A l’occasion de son retour dans les hautes sphères, son père lui offrit d’ailleurs un objet rare : une canne d’ébène ornée d’un pommeau d’argent et de cristal. Et ce fut au bras de ce dernier qu’elle affronta les photographes.
Des mensonges qui avaient été proférés cette nuit là naquit une vérité. Elle n’avait jamais été au cœur de la mort de sa mère et c’était dans le but de la protéger de ce cycle de vengeance que son père avait menti. Elle lui en avait voulu, oui, vingt-deux années de mensonges, d’ignorance, pour manquer de méfiance et risquer de finir de la même manière qu’elle. Les Sterling furent évidemment impliqués et dans un premier temps, Grace refusa leur contact, ayant besoin de se reconstruire, de se ressourcer. La chirurgie plastique faisant des miracles, elle ne porte désormais plus que de rares stigmates sur sa peau de cette terrible nuit. Un moyen pour elle de se redonner confiance face au monde entier.
Seulement, le monde qui avait été le sien était désormais source d’angoisse et, aussi étrange cela pouvait-il paraître, ce fut au Seven Sidh qu’elle trouva plaisir à revivre, dissimulée sous un pseudonyme quand bien même on la reconnaissait. Les choses avaient évolué, durant sa convalescence, et si elle accepta à nouveau le contact des Gaelic Havoc sous condition d’être davantage impliquée dans les affaires courantes, elle voyait en ce Nirvana un moyen de pouvoir se soustraire au reste du monde dans un cocon précieux, ignorant même que son bourreau puisse croupir dans une geôle, dans l’attente d’une chasse qui pourrait avoir une autre saveur.
j a w n
Jeu 14 Nov 2024 - 14:59
Haydee
Higanbana
Informations : Parle anglais, allemand et français
Grande lectrice
Fume parfois des cigarettes mentholées
Disponibilité rp : Disponible
Faceclaim : Kaya Scodelario
Multicompte.s : /
Messages : 22
Date d'inscription : 08/11/2024
Grande lectrice
Fume parfois des cigarettes mentholées
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Date d'inscription : 08/11/2024
Bienvenue ! Super choix de faceclaim. Artemis s'annonce incroyable !
Jeu 14 Nov 2024 - 15:45
Anshar
Yamiyo Gikai
Informations : Playlist VSound
1 m 79 pour 84 kg ~ Végétarien depuis l'adolescence
• Lieux favoris du 7S :
ACEDIA - Centre aquatique Sud-Est
LUXURIA - Chasing Dragons
SUPERBIA - Atelier Ukiyo
• Durant l'Aurore, le PDJ c'est :
A domicile...De rares fois à l'Ochaya.
• Team Hanako ou Geiko ? :
...Ca dépends des phases de la lune mais Geiko le plus souvent~
• Parfum signature :
Ambre - Grenade - Cédrat - Cardamome
~Masculin-Epicé-Acidulé-Envoûtant~
• Loisirs & cours :
Escrime - Kendo
Kintsugi
Equitation (fût un temps)
Faceclaim : Mahesh Jadu
Messages : 16
Date d'inscription : 24/10/2024
1 m 79 pour 84 kg ~ Végétarien depuis l'adolescence
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ACEDIA - Centre aquatique Sud-Est
LUXURIA - Chasing Dragons
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• Durant l'Aurore, le PDJ c'est :
A domicile...De rares fois à l'Ochaya.
• Team Hanako ou Geiko ? :
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Faceclaim : Mahesh Jadu
Messages : 16
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Bien le bonsoir, Milady
C'est un ravissement de vous trouver ici et il n'en sera sans doute que plus grand à la lecture de la fiche
Un personnage très intriguant qui me séduit déjà en tous cas
Bon courage dans la poursuite de ta rédaction, c'est un plaisir de te compter parmi nous
C'est un ravissement de vous trouver ici et il n'en sera sans doute que plus grand à la lecture de la fiche
Un personnage très intriguant qui me séduit déjà en tous cas
Bon courage dans la poursuite de ta rédaction, c'est un plaisir de te compter parmi nous
Jeu 14 Nov 2024 - 20:15
Ares
Gaelic Havoc
Informations : 1m98 pour 120kg - Protéger ma sœur Eve à tout prix - Fais du sport tous les matins pendant plus d'une heure
Disponibilité rp : 1/3
Faceclaim : Drew McIntyre
Multicompte.s : Tamriel & Storm
Messages : 83
Date d'inscription : 24/10/2024
Disponibilité rp : 1/3
Faceclaim : Drew McIntyre
Multicompte.s : Tamriel & Storm
Messages : 83
Date d'inscription : 24/10/2024
Oh oui ! J'ai hate de voir ce personnage en action
Bienvenue !
Nous sommes particulièrement heureux de t'accueillir parmi nous et nous espérons que l'épreuve de la fiche n'aura pas raison de ta volonté de nous rejoindre !
Quelques informations pour toi, pour une rédaction sereine de fiche :
- Tout d'abord, pour bien commencer, il est important de bien avoir lu le Règlement, sans oublier le Contexte.
- Il te faudra choisir le Groupe de ton personnage ce qui façonnera toute son évolution dans le complexe.
- Pour plus de détails, nous te conseillons d'aller voir la Chronologie et les différentes Annexes pour retrouver les informations sur notre univers !
- Concernant l'avatar, nous rappelons qu'il doit être dimensionné en 200x320 ou bien 400x640. Le faceclaim choisi est automatiquement réservé à la première personne qui s'inscrit avec, tout comme le personnage.
- Concernant la fiche, tu as une semaine pour pouvoir la terminer. Il est toujours possible de demander un délai supplémentaire si tu en as besoin.
- Pour la validation de ta fiche, il faudra faire attention aux fautes d'orthographe et de syntaxe, de nombreux logiciels en ligne gratuits ne manqueront pas de t'aider. Il sera également demandé de bien remplir le profil et de poster dans le topic Fiches terminées pour le signaler.
- Enfin si tu n'y es pas encore, nous t'attendons également sur Discord pour faire plus ample connaissance.
- Dans tous les cas, nous restons à ta disposition dans la partie Questions et suggestions du forum ou sur le discord.
Bon courage, nous avons hâte de voir ce que tu nous réserves !
- Tout d'abord, pour bien commencer, il est important de bien avoir lu le Règlement, sans oublier le Contexte.
- Il te faudra choisir le Groupe de ton personnage ce qui façonnera toute son évolution dans le complexe.
- Pour plus de détails, nous te conseillons d'aller voir la Chronologie et les différentes Annexes pour retrouver les informations sur notre univers !
- Concernant l'avatar, nous rappelons qu'il doit être dimensionné en 200x320 ou bien 400x640. Le faceclaim choisi est automatiquement réservé à la première personne qui s'inscrit avec, tout comme le personnage.
- Concernant la fiche, tu as une semaine pour pouvoir la terminer. Il est toujours possible de demander un délai supplémentaire si tu en as besoin.
- Pour la validation de ta fiche, il faudra faire attention aux fautes d'orthographe et de syntaxe, de nombreux logiciels en ligne gratuits ne manqueront pas de t'aider. Il sera également demandé de bien remplir le profil et de poster dans le topic Fiches terminées pour le signaler.
- Enfin si tu n'y es pas encore, nous t'attendons également sur Discord pour faire plus ample connaissance.
- Dans tous les cas, nous restons à ta disposition dans la partie Questions et suggestions du forum ou sur le discord.
Bon courage, nous avons hâte de voir ce que tu nous réserves !
j a w n
Out steppin' now it's fight or flight
Jeu 14 Nov 2024 - 21:56
Fujin
Yana-Sū
Informations : Silhouette : 1m69 • 50 kg
Pseudo Yana-Sū : Yīnyǐng 陰影
Rumeurs : Le directeur choisirait ses amants exclusivement parmi les Geiko... Et ils seraient nombreux • Il ne se mettrait jamais en colère.
Faceclaim : Tang Shihao
Multicompte.s : Sugar, Eden
Messages : 15
Date d'inscription : 24/10/2024
Pseudo Yana-Sū : Yīnyǐng 陰影
Rumeurs : Le directeur choisirait ses amants exclusivement parmi les Geiko... Et ils seraient nombreux • Il ne se mettrait jamais en colère.
Faceclaim : Tang Shihao
Multicompte.s : Sugar, Eden
Messages : 15
Date d'inscription : 24/10/2024
Bienvenue par ici *prépare la casserole*
J'ai adoré lire ta fichette ! Je n'en dirai pas plus par ici, puisque, comme tu le sais, le staff s'attèle à l'évaluation des fichettes aujourd'hui
J'ai adoré lire ta fichette ! Je n'en dirai pas plus par ici, puisque, comme tu le sais, le staff s'attèle à l'évaluation des fichettes aujourd'hui
Dim 17 Nov 2024 - 9:57
Freya
Orzel Bialy
Informations : Dirigeante du Luxuria et de tout ce qui à trait aux plaisirs charnels et accessoirement reine de pique régente de vos cœurs et de vos libidos
Faceclaim : Lady Gaga
Multicompte.s : Morgana l'adorable avocate
Messages : 47
Date d'inscription : 24/10/2024
Faceclaim : Lady Gaga
Multicompte.s : Morgana l'adorable avocate
Messages : 47
Date d'inscription : 24/10/2024
Je commence dans 5 minutes
★ Yelena "Freya" Markova ft Lady Gaga ★
Dim 17 Nov 2024 - 10:42
Fujin
Yana-Sū
Informations : Silhouette : 1m69 • 50 kg
Pseudo Yana-Sū : Yīnyǐng 陰影
Rumeurs : Le directeur choisirait ses amants exclusivement parmi les Geiko... Et ils seraient nombreux • Il ne se mettrait jamais en colère.
Faceclaim : Tang Shihao
Multicompte.s : Sugar, Eden
Messages : 15
Date d'inscription : 24/10/2024
Pseudo Yana-Sū : Yīnyǐng 陰影
Rumeurs : Le directeur choisirait ses amants exclusivement parmi les Geiko... Et ils seraient nombreux • Il ne se mettrait jamais en colère.
Faceclaim : Tang Shihao
Multicompte.s : Sugar, Eden
Messages : 15
Date d'inscription : 24/10/2024
Félicitations Artemis !
Bravo, tu as passé l'épreuve de la fiche de présentation et te voilà à présent validé.e !
Avis de Anshar : Que voilà un profil intéressant et...intriguant Tout a été merveilleusement bien mis en lumière dans cette histoire riche en rebondissements, autant les forces que les failles potentielles de la miss et...son tempérament augure déjà, à mon humble avis quelques échanges sympathiques avec Anshar Leurs personnalités semblent se faire écho à quelques égards et comme Monsieur prête une oreille particulièrement attentive aux Seikaku et à leurs requêtes...Evidemment, si la danse sait l'émouvoir ; elle pourra trouver une escorte de choix en la personne d'Himeros qui...sous ses attitudes un peu revêches la traitera sans doute comme la digne princesse qu'elle est à l'arrivée Bel hommage au Gaelic Havoc et partition rondement menée que cette fichette A très bientôt, je présume
Avis de Ares : Bon bah, j'ai rien a dire hein A part peut être a quand le RP ? Cette fiche elle est juste bien, je l'aime beaucoup. Ton personnage est trop chouette bref je t'aime voilà
Avis de Freya : Une histoire sombre et intéressante, un personnage qui ne demande qu'à se dévoiler et je suis curieux d'en savoir plus. Rien de plus à dire, la fiche était très bien rédigée et fluide à lire, je te souhaite de t'éclater parmi nous.
Avis de Fujin : Une histoire joliment narrée... Triste, mais qui nous permet de nous attacher à cette demoiselle au caractère bien trempé et aux manières délicieusement british J'aime particulièrement l'histoire autour de sa naissance, même si ce n'est pas forcément le moment le plus joyeux. Artemis est une femme forte fragilisée qui est encore jeune et a un tas de choses à vivre ! Je suis personnellement admirative de son courage quant à sa guérison, la rééducation c'est tellement difficile, puisque les résultats mettent du temps à arriver (et pour les cas graves, ils ne sont jamais garantis en plus...). Ce qui me fait penser... Peut-être que mon petit Eden pourrait potentiellement avoir un lien avec elle ! Je n'ai pas trop d'idées pour Sugar et Fujin mais si à l'avenir un lien avec les deux te tentait, ça serait avec plaisir ! Voilà voilà, je te félicite pour cette fichette et je te dis à bientôt en RP
La première étape, c'est de créer ta Fiche de liens. Ainsi, tu trouveras plein d'autres personnages avec qui jouer. Tu noteras également que la catégorie "Documents" contient aussi une partie Notes qui te permet de tenir à jour une chronologie de tes RPs ; un journal de bord permettant de détailler comme tu l'entends le parcours de ton personnage.
Si tu as une idée de RP bien précise, n'hésite pas à poster un message pour trouver un partenaire dans le topic de Recherche ou à aller checker si quelqu'un n'est pas déjà en quête d'un compagnon d'infortune.
La partie Flood te tend les bras, nous t'attendons sur les différents jeux et accepterons volontiers tes propositions pour en ajouter d'autres.
Si tu souhaites aider le forum à s'étendre, les Votes aux top sites sont faits pour ça.
HELLCOME sur Seven Sidh !
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Si tu as une idée de RP bien précise, n'hésite pas à poster un message pour trouver un partenaire dans le topic de Recherche ou à aller checker si quelqu'un n'est pas déjà en quête d'un compagnon d'infortune.
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j a w n
Dim 17 Nov 2024 - 22:03
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